JOUR 4 : DIMANCHE 6 MAI



Changement de programme aujourd’hui : comme c’est la dernière journée où de la neige est annoncée et que les prochains jours s’annoncent très pluvieux (beurk), nous décidons d’aller tout de suite jusqu’à Skaftafell où nous voulons faire une randonnée dans la montagne de 7 à 17 km selon les possibilités.  Ce sera beaucoup plus agréable sous la neige que sous la pluie!! 

Longue journée de route, sur une route peu intéressante, surtout une fois passée les chutes que nous retournerons voir au retour, Skogafoss, Seljalandfoss, etc.  Ce ne sont que champs de lave tout le long, mais les montagnes sont belles et impressionnantes.  



Le temps continue à fluctuer de très laid à beau...
 

Le joli village de Vik

Plaine de Mýrdalssandur, 30 à 40 km de désert de cendres volcaniques et de champs de lave, surréaliste!

Les champs de lave qui couvrent une bonne partie de l'île
 

On change de paysage, signe que l'on approche de Skaftafell et des glaciers de cette région

Morceau d'un pont emporté par une crue soudaine en 1996
Encore une fois, nous sommes surpris de l’aridité du paysage et du peu d’habitations.  De plus, celles-ci sont souvent situées au pied des montagnes qui semblent toujours un peu instables.  Beaucoup de cascades.  


Cela nous prend environ 2 h 30, 3 h 00 à arriver au camping de Skaftafell.  Nous nous stationnons, il y a beaucoup de monde mais c’est moins surchargé que dans le Golden Circle.  Nous nous enregistrons pour le camping et nous nous préparons pour la randonnée.  Nous ne pourrons faire celle de 16 km car elle est fermée, le chemin étant trop boueux et inaccessible.  Nous commencerons donc par nous rendre à la cascade Svartifoss, comme la plupart des randonneurs. La montée est rude, la météo toujours chancelante (neige, grésil, soleil) mais c’est agréable et le paysage est superbe.  

La montée vers la chute de Svartifoss


Chute de Hundafoss
Chute de Svartifoss, plus loin
Nous arrivons à la cascade de Svartifoss et il nous faut alors décider si nous prendrons le petit sentier vers la droite où si nous suivrons tout le monde vers la gauche, en allant d’abord jusqu’aux chutes, pour redescendre ensuite de l’autre côté.  

Pour l’avoir enregistré dans mon gps de randonnée, je sais que le sentier vers la droite (vers Sjonarnipa) est classé difficile (bon, ok, c’est écrit aussi sur la pancarte) et que nous nous engageons dans une randonnée plus longue (7 km en tout, au lieu de 2.5).  Jacques est partant, alors on y va!! 
Le sentier (on voit une partie du glacier à droite.  Cliquez ici pour télécharger le fichier GPS.

Le début du sentier à partir de Svartifoss jusqu'à Snonarnipa

Quelle bonne décision, ce sera un de mes coups de cœur du voyage.  Le sentier est étroit, comparé à l’autre qui était très large, beaucoup plus sauvage mais moins escarpé.  
 Sexy mama, c'est moi...



Nous arrivons assez rapidement dans de la neige et, alors que nous sommes sur un sommet enneigé, nous voyons que l’horizon est noir derrière nous et le vent se lève brusquement.  Oups.  



La neige nous rattrape rapidement (gros grésil), heureusement, nous lui tournons le dos, ce qui rend la marche beaucoup plus facile que si nous avions le vent dans le visage. 




Nous arrivons au bord de la montagne, au-dessus du glacier et nous nous asseyons un peu, le temps que la tempête passe.  C’est magnifique, il n’y a personne, juste cette immensité de neige, j’adore!  Comme prévu, la tempête finit par passer et nous voyons de mieux en mieux le glacier en contrebas.  




Il est temps de redescendre, snif!

Nous redescendons ensuite le long de la montagne, sur un chemin très escarpé et assez abrupt, vers le centre d’accueil.  Depuis la cascade, nous n’aurons vu que 3 randonneurs qui nous dépassent pendant la descente. 








Après deux jours de voyage, nous avons appris à profiter des longues journées.  Il est 16 h mais, comme il fait jour jusqu’à 22 heures facilement, cela nous laisse encore de longues heures pour explorer.  Nous repartons donc à l’aventure...

Premier arrêt : le lac aux icebergs de FJALLSÁRLÓN . La route, itinéraire "secret", en-dehors du circuit touristique, qui devait être carrossable ne l’est pas pour nous et nous devons stationner au début de la route et marcher un bon 2 kilomètres ensuite.  Nous passons beaucoup de temps au bord du lagon, c’est sauvage, c’est beau, il n’y a presque personne, sauf quelques conducteurs de 4 x 4 qui ont réussi à prendre le chemin jusqu’au bout (dont des québécois).  On joue encore à "Y fait beau - Y fait pas beau".






Bernaches nonettes (ça fait changement de nos bernaches!)

<   On se dirige ensuite vers le lagon de Jokulsarlon, avec icebergs aussi, beaucoup plus impressionnant mais beaucoup plus touristique.  Sauf que, à l’heure où nous arrivons, tout le monde est pas mal parti et nous pouvons profiter tranquillement du lagon (et de ses nombreux phoques!) après avoir soupé dans la van.  

On commence par souper (belle vue quand même!)



Puis on sort s'extasier...








Des eiders à duvet, mâles et femelles



  
 

      Nous allons ensuite voir la « plage de diamants » de l’autre côté de la rue, qui longe l’océan.  Surprise, au bord du chemin, on aperçoit…des rennes!  Wow, capotant!  Ils sont un peu peureux aussi nous n’approchons pas trop pour ne pas les faire fuir mais nous pouvons les observer longuement, c’est fascinant!  





      Nous découvrons rapidement que la plage de diamants est appelée ainsi car, au bord de la mer, se dressent plein de sculptures de glace de toutes les formes et de toutes les grandeurs (rarement plus qu’un pied de haut) qui parsèment le bord et ont de diamants déposés par la mer.  C’est de toute beauté.




      Retour ensuite au camping, lecture et dodo vers 23 h 00 (notre heure habituelle maintenant et pour le reste du séjour).  

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